J’ai eu la chance de me pencher sur un point de rencontre entre les deux sujets qui me passionnent le plus : la durabilité et la santé mentale.
Quelle expérience incroyable de vivre cette période si particulière de l’histoire de notre espèce ! Nous nous retrouvons dans l’anthropocène, de cette génération d’êtres humains qui réalisent que les plus consommateurs d’entre eux ont irrémédiablement abîmé la planète. Prenant à peine conscience de ce qui se passe, nous débattons sur des solutions possibles tout en passant de l’optimisme confiant à l’espoir discret, faisant parfois un détour par le découragement impuissant, la colère amère, la tristesse un peu coupable ou le déni rassurant.
C’est le moment d’être inventifs, courageux et déterminés alors que toutes ces émotions peuvent parfois paralyser et que notre cerveau nous joue des tours. Le déni nous protège-t-il ? La perte de sens et l’absurde nous fragilisent-ils ? La dissonance entre la lente réalité et l’urgence alarmante nous coupe-t-elle le souffle ?
Comment construire notre résilience et savourez la vie dans ce contexte incertain ? Peut-être en cultivant la gratitude et l’acceptation. Je vous propose de découvrir une recherche expérimentale que j’ai menée dans le cadre de ma formation en psychologie positive. Découvrez comment la pratique du fameux journal de gratitude adoucit nos éco-émotions et notre inquiétude environnementale tout en renforçant l’acceptation des émotions désagréables : article en ligne dans la revue Sciences et Bonheur.
Belle lecture
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